Sélectionner une page

1. Veille technologique à la Division militaire spatiale et aéronautique (DMSA)

À la Compagnie internationale pour l’Informatique (CII) 12 , M. Assabgui fut notamment chargé de
l’ « importation » dans la Division militaire spatiale et aéronautique (DMSA) des « produits nouveaux » développés par
la division civile de Louveciennes. Le mariage des techniques de la documentation automatique, des bases de
données, des réseaux adossé aux études sur les O.S. (Operating Systems) et les langages conduisirent M. Assabgui à
tenir un exposé hebdomadaire devant l’ensemble de la Direction de DMSA. Les transparents manuscrits présents dans
les archives offrent ainsi plusieurs « instantanés » de l’état de l’art des réseaux, matériels ou des configurations de
l’époque. Le support versé en archives est constitué de 200 transparents originaux ou photocopies, couvrant
notamment :
 les transmissions, les réseaux, leur technologie, l’existant en France et à l’étranger ;
 la télé-informatique, matériels et configurations, les logiciels et les applicatifs, les systèmes, leur conception et
leur structuration en projet informatique ;
 la recherche documentaire, les bases de données et Socrate ;
 les produits et l’offre de la CII.
2017 23 3

 

2. Le compilateur ASTRE et le contrôle de la navigation aérienne

ASTRE était un langage défini par la Direction du contrôle de la navigation aérienne. À l’avènement du
MITRA 15, la nécessité d’y porter Astre conduisit à la définition et à réalisation d’un compilateur ASTRE/MITRA 15. Les
spécifications de définition et de réalisation figurent dans le dossier ; ces dernières furent déterminées en particulier sur
la base des travaux sur les compilateurs de M. Assabgui (l’une des dernières interventions purement techniques de sa
carrière). Il fut ensuite envoyé au Canada pour y nouer des ouvertures à l’export pour le compte de la Compagnie
internationale pour l’Informatique.

LE LANGAGE D’ASSEMBLAGE – DUNOD UNIVERSITE.pdf

 

3. Le système de gestion de bases de données de la CII : SOCRATE

Sur la conception d’un universitaire grenoblois, J.-R. Abrial 13 , la CII à Louveciennes avait mis au point un
logiciel appelé SOCRATE , porteur d’une grande part de ses ambitions en matière de réseaux et de « SGBD » («
Systèmes de gestion de bases de données »). Le développement de ce logiciel ayant été sous-traité à une SSCI
implantée à Grenoble, ECA Automation, la réception aurait lieu dans cette ville. M. Assabgui fut chargé de
l’homologation sur place pendant un an suivant un système de tests défini et mis en œuvre par une équipe constituée à
cet effet. C’est donc depuis Grenoble que M. Assabgui travailla pour l’École nationale de l’Aviation civile (ENAC) et
pour l’Institut national du Transport aérien (ITA), à cheval sur les divisions civile et militaire. Le dossier de validation de
SOCRATE, une trentaine de comptes rendus et rapports chapitre par chapitre, est conservé dans les archives.
D’autres documents concernant ce logiciel sont conservés dans le fonds. Ainsi lors de la réunion de lancement
du projet de l’ITA en novembre 1973 (2017 23 50), sont illustrées les potentialités fonctionnelles du système pour
l’exploitation des données de la base des accidents. Un peu plus tard, à la DOMI (2017 23 11-13), une note de M.
Assabgui datée de juin 1975 analyse les possibles évolutions du produit dans le contexte de l’intégration de la CII au
sein d’Unidata.

1- EXTRAIT DES TRANSPARENTS DU SEMINAIRE HEBDOMADAIRE.pdf

2- MISSION AU CANADA.pdf

3- VALIDATION DE SOCRATE DEFINIE PAR M, ASSABGUI.pdf

4- PLANNING DE LIVRAISON DE SOCRATE (Extrait).pdf

 

 

4. Un projet informatique à l’École nationale de l’Aviation civile (ENAC) à Toulouse…

L’ENAC relevait du territoire de la Direction Militaire Spatiale et Aéronautique (DMSA) de la CII, et non de
Louveciennes. La formation des pilotes et contrôleurs qui font jusqu’à aujourd’hui la notoriété mondiale de l’école la
conduisit à s’intéresser aux langages de programmation (notamment A STRE), puis à demander l’aide de DMSA pour
l’automatisation de son centre de documentation. La CII missionna M. Assabgui pendant plus d’un an pour une étude
qui aboutit en juillet 1973. Mais les données concernées par le projet ne requerraient pas une diffusion aussi large que
celles de l’ITA vers laquelle l’ENAC et le Secrétariat général à l’Aviation civile (SGAC) orientent M. Assabgui dès le
mois de mai 1973.
Ce dossier témoigne de l’avance des réflexions de l’administration portées par le service des Études
économiques et du Plan, groupe de travail « Informatique » du SGAC dans le domaine de l’information et des banques
de données, dès l’avènement des premiers programmes d’ordinateurs (note du SGAC de 1969 préconisant la création
et l’automatisation de fichiers de base du domaine aéronautique). Cette préconisation fut suivie de 1970 à 1972,
aboutissant au projet de l’ENAC puis, avec l’aide de la Délégation à l’Informatique, à celui de l’ITA.

NOTE SGAC DE 1969

5. À l’Institut du Transport Aérien (ITA)

L’Institut du Transport aérien (ITA), fondé en avril 1944 –
quelques mois avant l’Organisation de l’Aviation civile internationale

13 Jean-Raymond Abrial, informaticien de l’Institut de Mathématiques Appliquées de Grenoble (IMAG). Archives et collection M. Assabgui, Loches / Paris
5
(OACI) créée en novembre – avait constitué entre autres, un fichier de tous les accidents aériens survenus depuis
l’organisation en 1949 du transport aérien (et l’inauguration de l’Ecole nationale de l’Aviation civile). Le principe de ce
fichier a fait ses preuves, puisqu’aujourd’hui, c’est sur la base de telles données que sont réalisées les enquêtes
concernant les accidents.
Alors qu’il avait déjà quitté la CII pour Hachette, M. Assabgui fut chargé d’une pré-étude pour l’informatisation
de l’ITA. Il mena l’ensemble du projet pendant plusieurs années, avec un suivi continu du SGAC et de la délégation à
l’Informatique.
Cette informatisation représente une innovation très importante à une époque où les Compagnies et les
Aéroports n’étaient pas encore informatisés. L’ITA était un pourvoyeur majeur de données et d’analyses au niveau
mondial (appels en audit ou publications de référence qui faisaient foi dans le domaine), comme en témoigne la
réunion de présentation de l’automatisation de la banque de données de l’ITA, à laquelle sont présentes 19 entreprises
et administrations françaises, 7 organisations internationales et 26 entreprises et administrations étrangères (le
compte-rendu est présent dans les archives). Cette situation de quasi monopole de l’ITA s’atténue quelques années
après, avec le développement de l’informatique chez tous les grands clients historiques de l’institution.
0

De l’ENAC
à l’ITA…

Chez Hachette Activités nouvelles (1974-1976)

M. Assabgui est recruté en 1974 chez l’éditeur Hachette, qui venait de vendre France Soir et de lancer
Le Point. Hachette souhaitait créer une unité de photocomposition en lieu et place de l’imprimerie de France Soir.
En attendant la structuration complète de la filiale, IOTA, S.A.R.L. créée à cet effet, l’équipe dont M. Assabgui
faisait partie se vit assigner une mission de prospection dans le
domaine de la micromation.
Le groupe avait déjà un contrat avec la Bibliothèque
nationale et de grands besoins à analyser pour le centre de
documentation de France Soir, resté dans le giron du groupe en
même temps que la filiale Le Journal du
Dimanche.
Au sein de la société IOTA, M.
Assabgui prenait en charge la technique et
la prospection de nouveaux clients. Il fut
chargé de missions ponctuelles dans ce
contexte, tout en poursuivant, en
« électron libre », les travaux et études
entamées avec les administrations de
tutelle depuis son retour de coopération.

1-__1973_-__LETTRE__DE_L’_I_T_A___A__M._ASSABGUI.pdf

2-__DE__LA__PRE-ETUDE__A__L’_ETUDE.pdf

3-_LANCEMENT__INTERNATIONAL__OCTOBRE__1974.pdf

4-__STRUCTURE_DES_DONNEES.pdf

5-__0CTOBRE_1976_PRESENTATION__D’_ENSEMBLE.pdf

6. Le LP 3100

2017 23 2/9 (Avec Mario MARCIL et J.-P.VERJUS), LP 3100, un langage d’assemblage évolué, août 1970, 49 p.
2017 23 2/10 (Avec Laurent TRILLING et J.-P. VERJUS), L’analyseur SAM, note technique, août 1970, 12 p.

L’objectif du développement du LP 3100 était de doter le calculateur CDC 3150 du département informatique de l’université de Laval d’un compilateur évolué permettant dune programmation aisée des applicatifs à venir. Le langage adopté fut celui de N. Wirth sur le 360 (le PL/360). La méthode utilisée fut celle de la production d’une chaîne à interpréter « SAM ».
Le développement fut confié à M. Marcil dans le cadre de sa thèse de maîtrise publiée par ailleurs et citée en référence11.

 

7. Un « progiciel » pour les cliniques

Le logiciel développé par ACSIA pour les cliniques privées sur micro-ordinateur traitait la facturation et la comptabilité clients des établissements. Il couvrait :

🞄              L’admission (dossier administratif de base) ;

🞄              Les factures au malade et à la Sécurité sociale selon les normes de cette dernière ;

🞄              La gestion des encaissements et pour les praticiens en temps réel les honoraires facturés et les honoraires encaissés ;

🞄              Les bordereaux récapitulatifs pour la Sécurité sociale ;

🞄              La comptabilité (journal des ventes, TVA, etc.) ;

Les premières implantations (quatre à cinq établissements équipés) montrèrent néanmoins que le système ne pouvait se suffire d’une rémunération du seul logiciel (40 000 à 60 000 F). Seule la marge sur le matériel pouvait le rentabiliser or elle était trop faible sur les micros (coût de matériel de 40 000 à 90 000 F).

ACSIA conclut que sa commercialisation sur micro ne pouvait être que l’apanage de sociétés implantées dans le secteur proposant d’autres gammes de produits et renonça à la poursuite de ses efforts sur ce marché.

 

8. Étude pour le Bureau national d’Information scientifique et technique (BNIST)

Cette étude réalisée par M. Assabgui pour le Bureau national d’Information scientifique et technique, la Délégation à l’Informatique et le Ministère de l’Industrie donne lieu à une analyse exhaustive des techniques de bureautique et d’imprimerie de l’époque jusqu’à la photocomposition de 3e génération.

Rapport de visite de M. Assabgui chez le CNRS et le BNIST au sujet d’une coopération franco-soviétique dans le domaine de la photocomposition [1974] (2017 23 6)

 

 Un des objectifs impartis à l’étude était un début de mise en cohérence des projets industriels du monde de la production imprimée avec celui de l’archivage. L’étude que M. Assabgui entame à la CII à Grenoble se poursuit sur un an alors qu’il est toujours chez Hachette.

Tous les matériels et procédures de frappe et de saisie des textes sont recensés, dans un contexte où la bureautique commence à basculer de l’un à l’autre, non sans une immense réticence du monde du secrétariat à accepter d’aller vers des claviers et des écrans informatiques.

Sont analysés ensuite les supports de différentes natures de « la forme imprimante », en sortie des machines à écrire ou à destination d’un traitement par l’ordinateur, avec d’une part les procédures de reproduction ou d’imprimerie qui y sont attachées, et d’autre part les supports numérisés qui en résultent. Les méthodes et les coûts de ces filières sont décrits de manière analytique et chiffrée.

La photocomposition est ensuite abordée depuis sa genèse avec la première génération, jusqu’à son aboutissement avec la photocomposition de troisième génération. Le lien est établi entre les procédures de création des textes dotés de leurs codes typographiques de justification et les mécanismes des photocomposeuses elles- mêmes, ce lien étant au centre de la problématique de développement de la photocomposition et des « COM » (Computer Output Microfilm) graphiques, en particulier dans le monde de la presse. Les sorties des photocomposeuses sont recensées avec un exposé des problèmes de qualité et de production de coûts y afférents.

1-__REUNION__PHOTOCOMPOSITION__ET__COM__GRAPHIQUE.pdf

2-__L’__ETUDE__COMPLETE.pdf

3-_LE__SCHEMA__D’ENSEMBLE.jpg

9. Préservation des paysages

A la suite d’un appel d’offres du Ministère de la Culture (alors appelé « Ministère des Affaires culturelles ») pour encourager la recherche architecturale (1974), M. Assabgui, toujours ingénieur chez IOTA, s’engagea auprès d’un architecte, M. Dominique Bolot, dans un projet de système d’aide à la décision pour la préservation des sites urbains et paysagers. À partir de l’analyse des rapports d’études de l’Atelier parisien d’urbanisme sur un prototype de banque de données urbaines (1970) et d’un langage spécialisé de communication homme-machine appliqué à l’aide à la conception et à l’organisation de l’espace urbain (1971), M. Assabgui rédigea une pré-étude sur les objectifs et la problématique du projet et les outils à mettre en œuvre et une note sur les perspectives de l’informatisation au Ministère des Affaires culturelles.

Suite à des restrictions budgétaires, le projet fut abandonné au début de l’année 1975, et reporté à l’année suivante. M. Assabgui, sur le point de se lancer dans la création de son entreprise, se retira du projet.

 

1-_CAHIERS_DES_CHARGES_D._BOLOT_DE_1972_ET_1974.pdf

10. Pour une université du langage et de la communication (INLCO)

L’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO), en collaboration avec le Rectorat, l’Institut national de l’Audiovisuel (INA), la Délégation à l’informatique et le Bureau national d’Information scientifique et technique (BNIST) lancent en 1975 une étude relative à la création d’une « université du langage et de la communication ». Cet immense ensemble, qui aurait été installé à Marne-la-Vallée, aurait abouti à la création d’un réseau  international  d’échanges  d’informations  scientifiques  et

techniques, d’enseignement et d’initiation aux techniques de la communication. M. Assabgui anime le groupe de travail et rédige la partie « information » pour le rapport final, publié en mars 1976 sous le titre : Pour une université du langage et de la communication.

À la tête de la société ACSIA (à partir de 1976)

 La société ACSIA (Aide à la Communication par les Systèmes d’Information Automatisés) est créée par M. Assabgui en 1976 sous forme d’une SARL dont il détenait la quasi totalité des actions. Dès 1976, date du départ de M. Assabgui de chez Hachette et de la création de sa société ACSIA, les projets entamés sont à poursuivre avec un accord de la Direction d’Hachette dans la continuité de celui donné en 1974 par CII/DMSA. Très rapidement, M. Assagui travaille pour la

Direction Organisation et Méthodes Informatiques (DOMI) des Ministères du Travail et de la Santé (réunis à cette époque), puis pour d’autres ministères, ceux pouvant se définir comme ses « ministères de tutelle », comme exposé ci- après.

 Maîtrise d’œuvre, conseil et études

1-__LE__RAPPORT__DE__L’__I_N_L_C_O.jpg

2-__MODELISATION__D’_ENSEMBLE.png

3-__LES__TECHNOLOGIES_ET_LEUR_CONVERGENCE.jpg

4-__CHAMPS___DE__RECHERCHES__ENVISAGE.jpg

5-_NOTE__D_I_E_L_I.pdf

 

 

 

11. À la Direction de l’Informatique (DOMI) des Ministères du Travail et de la Santé

Comme conseil permanent pendant deux ans auprès de la DOMI, M. Assabgui eut à traiter de nombreuses demandes ponctuelles ou temporaires correspondant aux dossiers propres de cette Direction ou aux dossiers que soumettaient pour avis à la DOMI pour avis le cabinet, d’autres administrations et les organismes sous tutelle du Ministère.

  1. Assabgui se vit confier de manière plus particulière et suivie dans le temps, le dossier de la micromation au sein des trois branches de la Sécurité sociale, et celui des bases de données du centre informatique du Ministère. C’est ainsi qu’il eut par exemple à travailler sur un recensement sous forme d’une base de données de tous les projets d’informatique médicale du Ministère et des organismes sous tutelle. Ces analyses l’amenèrent à retravailler sur SOCRATE et MISTRAL, au sujet desquelles la DOMI comme d’autres administrations se posaient la question de leur devenir lors de l’intégration de la CII au sein d’UNIDATA.
2017 23 11-13

 

Le Centre d’Études et d’Expérimentations des Systèmes Informatiques,

plus connu sous le nom de CEESI, était une structure spécifiquement créée par le Secrétariat général du Gouvernement en 1978 pour accompagner les projets d’innovation et d’informatisation de tous les secteurs de l’administration (le décret de création du CEESI en mars 1978 figure dans le dossier).

 

fichiers__de__la__formation__permanente.pdf

1_-L’EQUIPEMENT__DU__REGIME__GENERAL__EN__MOYENS__DE__MICROMATION.pdf

2-_SCHEMA__DIRECTEUR_DU_MINISTERE_DU_TRAVAIL.pdf

3-_SUIVI__DES__APPLICATIONS_suite.pdf

5-_MISTRAL__ET__LES__CONVENTIONS__COLLECTIVES.pdf

6-_SOCRATE__DANS__LE__CONTEXTE__D’UNIDATA.pdf

 

12. Lancement de la télématique à Vélizy

Des missions et mandats furent confiés à M. Assabgui de manière continue pendant trois ans par l’équipe projet de la Direction générale des Télécommunications et par le CEESI conjointement. Le projet « T3V » (Versailles – Vélizy – Villacoublay) peut se décomposer en quatre chapitres :

 

Archives et collection M. Assabgui, Loches / Paris

Les réunions de coordination avec les équipes de la DGT ou d’autres administrations.

 

Elles avaient pour objet les comptes-rendus d’avancement ou de synthèse des travaux, la répartition des rôles et sous-traitance dans le cadre de l’organisation générale du projet par la DGT. Un certain nombre de réunions d’explication et de motivation furent également organisés avec les populations de Vélizy et Versailles. Elles se tenaient le soir et comprenaient des démonstrations suivies de sondages et le cas échéant d’inscriptions des candidats motivés.

 

Les études techniques

 

Elles portèrent sur tous les éléments du réseau, Les structures d’accès aux pages, la structure du contenu des pages et la production des pages et des programmes. La sous-traitance à ACSIA s’orienta rapidement sur l’étude des terminaux de saisie puis sur l’étude des méthodes et formats de saisie proposés aux candidats éditeurs de l’administration et des entreprises participantes. ACSIA eut à ce niveau à animer l’ensemble des travaux de la quasi totalité des services de l’administration.

 

La prospection auprès des éditeurs potentiels de contenus

 

Elle s’apparentait à une prospection commerciale : il fallait s’introduire auprès d’eux (sur mandat du Secrétariat général du gouvernement pour les administrations (SGG), leur exposer les enjeux et la teneur de l’expérimentation et les modalités générales de participation au projet. Après quoi examiner leurs besoins ou positions puis le cas échéant les modalités particulières pouvant leur être proposées pour faciliter leur adhésion puis leur participation technique.

 

La production de contenus

 

L’atelier de composition d’ACSIA qui fut le premier à se former et à s’équiper mit au point une charte graphique permettant de s’assurer que les contenus créés à Vélizy pour être affichés en couleur seraient parfaitement lisibles sur les minitels en noir et blanc. Cette charte graphique prit la forme d’un important « catalogue de modèles » (versé dans le fonds). L’atelier d’ACSIA réalisa près de 25 à 30 % du total des contenus de l’expérimentation de Vélizy.

9-__REUNION_JUILLET_1979_SECTEURS_PRIORITAIRES.pdf

8–_17_JUIN__1979__REUNION_DE_COORDINATION__SGG_-_CEESI.pdf

7-_REUNION__SGG__DU__14_JUIN__1979.pdf.

6-ETUDE__DES__BESOINS_-_FEVRIER__1979.pdf

5-_LE__PMU__DECEMBRE__1978.pdf

4-_LE__CEESI_-_POSITIONNEMENT_NOVEMBRE_1978.pdf

3-MISSION__PRESTEL_-_LONDRES_NOVEMBRE_1978.pdf

28-AEE_-_DIR_ARTISANAT_-_ADP_-_CIBA_GEIGY_-_COMITE_FR_SANTE_-_L’OREAL.pdf

27-SWISSAIR.pdf

26-ELF.pdf

25-LE__CREDIT_LYONNAIS.pdf

24-ADP.pdf

23-_LE_BHV.pdf

22-AUCHAN.pdf

21-LE_CONTINENT_-_EXEMPLE_DE_CREATION_GRAPHIQUE_A_VELIZY.pdf

20-LE__CONTINENT__PRESENTATION_D’ENSEMBLE.pdf

2-_LA_DGT_PRESENTE__TELETEL_T3V_(VELIZY).pdf

19-_OUVERTURE__DU__SERVICE_AVRIL__1981.pdf

18-_REUNION_DU__SGG__DU_18_NOVEMBRE_1980.pdf

17-REUNION__DU__SGG__DU__7_JUILLET_1980.pdf

16-_AVRIL_1980_-_DEMARRAGE_DE_LA_PRODUCTION_EFFECTIVE.pdf

15-INSTRUCTION__SGG__DU_5_FEVRIER_1980.pdf

14-_DECEMBRE__1979__LA_PRODUCTION_DES_SECTEURS_PRIORITAIRES.pdf

 

4-TDS_-_PRESENTATION_D’ENSEMBLE_JUILLET_1980.pdf3-INITIALISATION_PARTICIPATION_ORDRE_DES_EXPERTS-COMPTABLES.pdf13. Transfert des Données Sociales (TDS)

  1. Assabgui traitait pour le compte du CEESI auprès d’un grand nombre de services ministériels ou d’entreprises participantes car sa Direction, qui lui avait confié plusieurs dossiers en sous-traitance, n’avait pas encore achevé le recrutement de son équipe propre lors du lancement des opérations. Le CEESI bénéficiait de l’appui institutionnel et budgétaire du Secrétariat général du Gouvernement dont M. Mandelkern, directeur général des Services, suivait personnellement le déroulement des grands projets et présidait les réunions décisionnelles importantes.

Le dossier se compose d’une pré-étude (octobre 1978-février 1979), d’une étude (avril 1979-fin 1980) comprenant une expérimentation exploratoire avant le démarrage en 1981 avec une expérimentation à grande échelle.

 

La pré-étude (mars 1978 à mars 1979)

 

Cette pré-étude relative à la faisabilité et aux orientations du « TDS » fut une étude analytique et en même temps un début de concertation et de négociation avec les organismes rencontrés.

Le rapport officiel de la pré-étude a été précédé d’une version « provisoire » datée de février 1979. Le rapport provisoire (136 p.) et le rapport final (196 p.) ont été rédigés par M. Assabgui conformément au contrat notifié à lui le 30 novembre 1978 qui le désignait comme responsable scientifique et définissait dans son annexe technique sa mission comme suit :

« M. Assabgui réalisera les entrevues nécessaires, participera aux divers groupes de travail et de réflexion, assurera en permanence la synthèse d’avancement des travaux et interviendra dans la rédaction du rapport final de la pré-étude ».

Le rapport analyse de manière détaillée et didactique les déclarations auxquelles sont tenues les entreprises du point de vue de celles-ci comme du point de vue des organismes récepteurs.

Les préalables de chacun des organismes à une mise en commun sont exposés. Ces préalables nécessitent la poursuite des analyses sur un certain nombre de points pour chacun mais le bilan au niveau de la faisabilité apparaît comme largement positif. Les préconisations pour la poursuite des travaux sont approuvées par le secrétariat général du gouvernement et font l’objet d’une note de M. Mandelkern datée du 14 mars 1979.

Les conclusions opérationnelles se résument comme suit :

 

à            Confirmation de tous les partenaires consultés (organismes administratifs, entreprises du CIGREF) de l’intérêt marqué pour des procédures informatisées et centralisées du TDS.

à            C’est sur la DAS que doivent se concentrer les efforts de départ de tout projet de simplification des transferts, car sa constitution et sa transmission son représentatives des procédures de TDS dans leur ensemble et pourraient inspirer celles relatives aux autres TDS.

à            La DGI, la CNAM, l’ACOSS et l’INSEE en définitive sont favorables à une informatisation commune. Leurs positions sont analysées dans le rapport avec les préalables, les priorités et les souhaits de chacun.

à            Les grandes entreprises qui se sont concertées dans le cadre du CIGREF et qui constitueront en 1980 et 1981 le noyau de celles qui démarreront les expérimentations et développements futurs (Rhône-Poulenc, SHELL, Air France, Charbonnages de France, Gervais-Danone) sont motivées et partantes.

Le rôle moteur du CIGREF apparaît d’emblée comme majeur (voir le compte-rendu de la réunion de M. Assabgui représentant le CEESI avec le CIGREF le 16/11/1978).

 

L’étude (avril 1979 – fin 1980)

 

Cette phase fait immédiatement suite à la pré-étude. Son lancement est concrétisé par une note décisionnelle de M. Dieudonné Mandelkern datée du 14 mars 1979. Une importante équipe est mise en place par M. Salmona qui nomme comme directeur de projet (à temps complet) M. Jean Raoul Jourdan, avec une équipe qui va rapidement s’étoffer. À partir de 1979, M. Cohen, directeur adjoint du CEESI, dirige le projet Catalogues d’informations. M. Jean- Pierre Nigogossian le projet dit « T3V » de la télématique à Vélizy et M. Jourdan, le projet TDS.

Au Secrétariat général du Gouvernement, A. Guillabert, conseiller technique pour l’informatique, suit désormais le projet au jour le jour. Il est en copie des comptes rendus d’avancement y compris internes du CEESI. M. Assabgui étant également en copie de tous les comptes rendus du projet, le présent fonds permet de suivre tous les développements du projet.

Les éléments définissant le TDS sont rapidement définis au niveau :

 

🞄               de l’organisation et des procédures (comment adhérer au TDS ?) ;

🞄               de la technique (en particulier, le format des données transmises) ;

🞄               du principe fondamental de l’implantation d’un logiciel au sein de l’entreprise candidate.

 

Archives et collection M. Assabgui, Loches / Paris

Une expérimentation est lancée pour les Directions des Affaires sociales de 1979 pour quatre entreprises du CIGREF partenaire du projet (50000 salariés) sur la base d’un rapport du CEESI au Secrétariat général du Gouvernement daté du 30 septembre 1979.

L’adoption du schéma d’un logiciel à fournir aux entreprises, permettant de réaliser une saisie doublée d’une certification, base de tout le TDS permit dès cette date au projet d’entrer dans une phrase d’étude et de partenariat très concrète.

En juillet 1980, est établi par le CEESI un cahier des charges d’une expérimentation à démarrer en 1981 « non plus exploratoire, mais de validation d’un véritable système » (page 13 du rapport) : le TDS est véritablement en cours de lancement. Depuis mi-1980, le nombre des partenaires du projet a considérablement évolué (une cinquantaine de caisses de retraite, une quarantaine d’entreprises). Il a été constitué à leur intention des dossiers TPS complets comprenant les modalités organisationnelles, les spécifications techniques, les calendriers envisageables etc.

Dans ce contexte, tout au long de 1979 et 1980, M. Assabgui rédige des notes analytiques, des synthèses, des comptes rendus relatifs au projet dans son ensemble et en particulier aux dossiers qui lui sont confiés. En particulier les dossiers techniques et les relations avec le sous-traitant informatique pour le logiciel du projet, la SINAC, ce en liaison avec l’équipe du CIGREF.

2017 23 37

1-_DESCRIPTION__DE_TDS_-__NOTE__DU_18_JUILLET_1980.pdf

2-_REUNION__ASSABGUI__CIGREF_DU__16-11-1978.pdf

3-INITIALISATION_PARTICIPATION_ORDRE_DES_EXPERTS-COMPTABLES.pdf

4-TDS_-_PRESENTATION_D’ENSEMBLE_JUILLET_1980.pdf

5-POUR_LA_CREATION___D’UN_CENTRE_DE_TRANSFERT_DES_DONNEES_SOCIALES.pdf

6-NOTE_RELATIVE_AU_FUTUR_ROLE_DU_CENTRE__T_D_S.pdf

7-_LE_RAPPORT_TDS__DE_FEVRIER__1979.pdf

 

 

14. Système d’Information du Ministère de l’Industrie

    La banque de données du Ministère (« ENEIDE ») comprenait un fichier de 10.000 entreprises avec un accroissement de 600 par an. Le rapport final de M. Assabgui, émis en avril 1978 au terme de dix mois d’études, en redéfinissait l’organisation en vue de résoudre le problème aigu de sa saturation, sa convergence avec la banque de données sur microfiches et leurs évolutions futures.

     

    15. Industries agro-alimentaires

      La Direction des Industries agro-alimentaires du ministère de l’Agriculture et le Bureau national de l’Information scientifique et technique lancèrent en octobre 1978 un appel d’offre pour la réalisation d’une étude sur les besoins en information des entreprises agro-alimentaires, instituts techniques, centres de recherche et autres organismes publics et para-publics ou professionnels en matière de matériels, produits, procédés et règlementations.

      L’enquête, réalisée dans le cadre d’un partenariat d’ACSIA et de Bertin & Cie (entreprise spécialisée dans l’innovation et le développement technologique depuis 1956), prit la forme d’un questionnaire et permit la rédaction d’un rapport sur les besoins d’informatisation dans le domaine des industries agro-alimentaires (novembre 1979)

      1-_ETUDE_POUR_L’INDUSTRIE_AGRO-ALIMENTAIRE_(EXTRAIT).pdf

      2-_I_A_A__CONCLUSIONS.pdf

      3-_I_A_A__DETAILS.pdf

      16. Versement des archives administratives aux Archives nationales

        Pour le compte du CEESI (sous la direction de M. Cohen, directeur adjoint du CEESI et pour le projet

        « Catalogues d’informations »), M. Assabgui eut à conduire auprès de la Direction générale des Archives nationales une étude d’un an (1978) sur les nouvelles méthodes de versement des archives à envisager compte tenu du

         

        développement de l’informatique et de l’archivage sur bandes magnétiques dans les entreprises et dans l’administration. L’ouverture au public des inventaires « automatisés » est évoquée comme une perspective d’avenir. Les problèmes de modélisation et d’échanges sont étudiés au sein d’un groupe de travail dirigé par M. Cloulas, directeur adjoint des Archives nationales.

        1-__ARCHIVES__NATIONALES__ET__CEESI.pdf

        2-_ARCHIVES__NATIONALES__ET__CATALOGUES__D’_INFORMATION.pdf

         

        17. Schéma directeur de la télématique de la Franche-Comté

          Le plan télématique national d’équipement des régions se déclinait en quatre points :

          🞄               Distribution gratuite des Minitels pour les habitants de la région ;

          🞄               Dotation de l’annuaire téléphonique régional (3611) ;

          🞄               Couverture de la région de nœuds d’accès au réseau (3615 et 3611) ;

          🞄               Soutien à des projets éditoriaux en particulier ceux de l’administration ou de la presse.

          En vue d’engager la région sur la base d’un dossier structuré, le conseil régional décida l’élaboration d’un schéma directeur de la télématique régionale en y associant ses partenaires potentiels ; elle en confia la réalisation à M. Assabgui.

           

           

          1-_RAPPORT__D’ETUDE__DU_SCHEMA__DIRECTEUR_REGIONAL.pdf

          2-_COURRIER__RELATIF__A___L’ANNUAIRE__ELECTRONIQUE.pdf

           

          18. Agence France-Presse

            L’objet de l’étude tel que rédigé dans la commande de l’AFP était de définir du point de vue technique une démarche d’ensemble de l’Agence dans l’utilisation du Videotex aussi bien Pour la fourniture de services que la vente de contenus à la presse. L’étude proprement dite fut précédée d’une analyse exhaustive de la production

             

            1-_A_F_P__LA__COMMANDE.pdf

            2-_A_F_P__L’_ETUDE_COMPLETE.pdf

             

            19. Le Courrier Picard

              1. Assabgui fut désigné par Le Courrier Picard en 1984 et pour deux ans, en accord avec la Direction générale des Télécommunications (DGT), comme « chef de projet », avec un mandat de représentation et d’action très large de la part du journal (financements conjoints de la DGT, du Courrier Picard et du Conseil régional de Picardie). La Picardie fut la première région à se lancer dans la télématique dans le cadre du schéma directeur national. L’importance de l’implication du Courrier Picard fit l’objet d’une attention particulière du monde de la presse, hostile à la télématique à cette époque.
              2. Assabgui assuma la conduite de réunions de négociation et d’organisation et de comités de suivi avec les partenaires du projet : le Conseil régional, la DGT à Paris, la préfecture de Région, mais aussi les différentes administrations régionales, les chambres nationale et régionale des notaires (pour les annonces immobilières), l’ONISEP ou l’ANPE.

              Deux dossiers fondamentaux furent à traiter : l’implication de la rédaction dans le volet éditorial du service télématique à lancer, et l’équipement du centre informatique du journal dont le système de photocomposition était par ailleurs à renouveler.

              Le volet éditorial conduisit à une réflexion sur le mariage nécessaire en télématique entre la formulation des pages d’une part, et la conception des accès et des arborescences permettant de les appeler, d’autre part. Une charte graphique fut élaborée avec la participation d’un conseil de l’Ecole de Journalisme de Lille. Le problème délicat des petites annonces immobilières et celui des annonces relatives à l’emploi fit l’objet d’analyses approfondies, les premières en concertation avec les notaires et les secondes avec l’ANPE.

              Le volet informatique du projet consista en une consultation (cahier des charges, appel à candidatures, négociations) aboutissant à la sélection d’un tandem CERCI / STERIA, CERCI pour la photocomposition et STERIA pour les serveurs télématiques.

              Parmi les pièces versées au fonds, figurent plusieurs articles de presse correspondant à des interviews de M. Assabgui ou des articles écrits par lui, dans lesquels il traite soit du volet éditorial et de la charte graphique, soit du volet informatique du projet : parutions dans Le Courrier picard, Les Echos, Ressources Informatique, etc.

              1-_LE__COURRIER__PICARD___ARTICLE__D’_ENSEMBLE.pdf

              2-_LE__COURRIER__PICARD___LA_PHOTOCOMPOSITION.pdf

              3-_LE_COURRIER__PICARD__LE__SERVEUR.pdf

              4-_LA_CHARTE_GRAPHIQUE.pdf

              5-_EXTRAITS_DE_PRESSE_DIVERS.pdf

               

              20. Le Figaro

                  La création du service télématique du Figaro fut définie dans le cadre d’un important projet conduit par Jacques Darmon, directeur de DDA Consultants, ACSIA et IDSI (agences de conseil en nouveaux moyens de communication).

                  1. Darmon avait été personnellement et directement mandaté par le patron du Figaro, M. Robert Hersant, à qui il présenta deux études décisionnelles supervisées et en grande partie rédigées par lui : l’une en janvier 1986, consacrée aux petites annonces d’emploi, et l’autre en mai 1986, portant sur l’immobilier.

                  ACSIA et IDSI réalisèrent les spécifications fonctionnelles et techniques du projet télématique en étroite collaboration avec les services informatiques du Figaro. Ces études ainsi que des notes proposant des services télématiques complémentaires sont versées dans le fonds.

                   

                  Le centre serveur télématique d’ACSIA

                  À l’époque où la télématique devint un média à part entière, le centre serveur d’ACSIA abrita de 1983 à 1998 une vingtaine de services, dont quelques-uns très innovants. En voici un aperçu.

                   

                  1-_JANVIER__1986__LE_RAPPORT_DE_DDA_POUR_L’EMPLOI.pdf

                  2-_MAI__1986__LE__RAPPORT__DE__DDA__POUR__L’IMMOBILIER.pdf

                  3-_PRESENTATION___DE__LANCEMENT_DU__PROJET.pdf

                  4-_MAI__1986_L’EXTENSION_FRANCE-SOIR__POUR_L’EMPLOI.pdf

                  5-_L’ETUDE_FONCTIONNELLE__ET_TECHNIQUE.pdf

                  6-_ANNONCE_DE_DECEMBRE_1986__CHOIX_DE_TELESYSTEMES.pdf

                   

                  21. Patrimoine et histoire sur le minitel

                      • Des jeux-concours avec Le Courrier Picard.

                      • Un guide de Loches. En étroite collaboration avec M. Chapu, directeur du Musée des monuments français de 1979 à 1992, fut développée une application télématique sur les monuments et les personnalités de la ville de Loches. Une impression papier des écrans Minitel a été conservée.

                      22. OMEDIC

                          L’information santé pour le grand public n’ayant pas encore son application télématique. ACSIA fut chargée de la conception et de la réalisation d’un service incluant le dictionnaire Thuillier des médicaments et un programme préparé par La Gazette des Hôpitaux : 3615 Omédic.

                          23. Bernard Krief Consultants

                              En sous-traitance de DDA Consultants, ACSIA réalise l’étude et le développement d’une application de télématique pour le groupe Bernard Krief qui souhaitait communiquer aux utilisateurs du Minitel des informations sur les activités du groupe, les recrutements en cours, et même une veille de l’actualité du management et du marketing, appelée « échos et rumeurs » (rubrique qui sera abandonnée au cours du projet).

                              24. PASTEL : 1er système de réservation de places de spectacle sur réseau public

                                  Ce système a été mise en place dans le cadre d’un partenariat d’ACSIA (utilisation de son serveur), de Télérama, de la revue Cadences et de l’Union des Banques de Paris. Les moyens de paiement sécurisés sur réseau n’existant pas à l’époque, des terminaux à base de Minitel furent implantés dans les agences de l’UBP. Cette dernière exposant dans sa présentation ce système comme une offre de services se substituant aux actions de mécénat de ses concurrentes. Ce système fut également utilisé pendant deux ans pour la diffusion tous les mercredis matins, des billets de théâtre offerts par Télérama à ses lecteurs.

                                  1-_NOTE_D’ORIENTATION.pdf

                                  2-_PASTEL_-_LE_SYSTEME.pdf

                                  25. Laboratoires Cassenne

                                      Pour les Laboratoires Cassenne fut menée en 1998 une enquête épidémiologique permanente sur un panel de 3 000 médecins. Les données étaient récupérées sur un ordinateur Apple qui dessinait automatiquement des cartes de France en couleurs en coloriant des départements selon le degré de l’épidémie, avec transmission automatique une heure avant le bouclage, deux fois par semaine, à l’imprimeur du Panorama du Médecin. Cassenne est un projet qui combina les premières exploitations du Minitel avec des réalisations très graphiques du logiciel Apple.

                                      1-_LE__SUIVI_PUBLIE__DANS_LE__PANORAMA__DU__MEDECIN.pdf

                                      2-_STIM_-_DESCRIPTION_DETAILLEE.pdf

                                      3-_STIM__RESUME__DU__PROTOCOLE.pdf

                                      4-_STIM_-_RESULTAT_DU_SUIVI_SUR_TROIS_ANS.pdf

                                      26. Mr. Bricolage

                                          L’ANPF, structure centrale coopérative de l’enseigne de Mr. Bricolage, choisit le serveur minitel d’ACSIA pour héberger pendant cinq ans son service télématique, d’abord purement promotionnel, il s’étoffa rapidement avec des notices de plus en plus complètes de ses produits, accompagnées de conseils d’utilisation.

                                          L’idée de départ fut celle d’un service général de communication sur le Minitel. Ce service porta rapidement sur des ensembles d’annonces promotionnelles de plus en plus complètes de ces produits, accompagnées de conseils d’utilisation.

                                          Le développement des annonces et fichiers promotionnels inspira à la Direction de Mr. Bricolage l’idée d’une utilisation interne de la plus grande importance pour le réseau des magasins : une transmission par leur centrale d’achats du catalogue complet de l’offre ANPF. ACSIA conçut l’opération et en accompagna le lancement au sein d’une filiale informatique de l’enseigne créée spécialement pour ce projet et dans laquelle M. Assabgui fut doté d’un poste d’administrateur pendant 18 mois. La rentabilisation des investissements fut immédiate grâce l’économie d’énormes quantités de papier. L’utilisation du seul catalogue numérique (assorti d’un système de commande), fut imposée au réseau en échange d’un soutien à l’informatisation des magasins.

                                          Par delà les possibilités du réseau télématique standard, le système de Mr. Bricolage se devait de transmettre aux magasins des images de qualité des éléments de son catalogue central. L’importance du volet technique du serveur d’images à réaliser dépassait néanmoins les compétences et les possibilités d’ACSIA, qui passa le relais à son partenaire de l’époque, SOFTEC qui justement se développait dans le domaine des serveurs d’image.

                                          . Informations ventes publiques (IVP)

                                              Le service le plus important du serveur d’ACSIA fut celui d’IVP (« Informations ventes publiques »), entreprise dont M. Assabgui assurait la présidence et qui, en association partenariale et capitalistique avec la Compagnie des commissaires-priseurs de la région parisienne, diffusa sur Minitel pendant six ans les Ventes des Domaines, tous les catalogues de la Compagnie, la quasi-totalité des ventes importantes de Paris et des grandes salles de province en temps réel, et toutes les ventes hebdomadaires de voitures de Drouot-Nord (les ventes aux enchères des voitures sur Minitel avaient lieu tous les mercredis sous l’égide du Crédit universel en particulier). Quelques ventes d’art étaient réalisées en duplex entre Drouot et la Belgique.

                                              La mention Estimation – Résultats sur Minitel : 3615 IVP dans les catalogues de commissaires-priseurs était l’essentiel de la publicité d’IVP. Le service sur Minitel donnait les détails et résultats des ventes, ce qui permettait de diminuer pendant les enchères et à l’issue des transactions le nombre des appels importuns, « de curiosité », qui encombraient les standards téléphoniques des salles. Le résultat cumulé des ventes et catalogues sur quatre ans constitua la première base de référence de l’époque ouverte sur réseau donnant le résultat de la plupart des grandes ventes d’art françaises.
                                              IVP et ACSIA utilisèrent de 1994 à 1997 la visio-réunion pour les besoins des expertises et des ventes à distance, en particulier entre Paris et Bruxelles.

                                               

                                              1-_LES__MAGASINS__Mr.__BRICOLAGE.pdf

                                              2-_FEVRIER__1987_DEMARRAGE_DE_LA_TELEMATIQUE.pdf

                                              3-__MAI__1987_-_LA_MESSAGERIE.pdf

                                              4-_DECEMBRE_1987_ET_OCTOBRE_1988-_LES_COMMANDES_PAR_MINITEL.pdf

                                              5-__EN_1989_AVEC_LA_NORME_DRCS,_DE_NOUVELLES_FONCTIONNALITES.pdf

                                              6-_EN_1990__LE_MULTIMEDIA__CHEZ_LE_GROUPE_BUT.pdf

                                              7-_OCTOBRE_1990__ETUDE_DU_PROJET_NUMERIS.pdf

                                              8-_PRINTEMPS_1991-_CONSULTATIONS_INDUSTRIELLES.pdf

                                              9_-_JUILLET_1991_L’ANPF_DECIDE_LE_PROJET.pdf

                                              10-_JUILLET__1991_-_LE_CONTRAT_SOFTEC.pdf

                                              11-_AOUT_ET_SEPTEMBRE_PROPOSITIONS_OLIVETTI.pdf

                                              12-__LA_DOCUMENTATION_UTILISATEUR.pdf

                                              13-_SEPTEMBRE_1991_PRESENTATION_AU_RESEAU_DES_MAGASINS.pdf

                                              14-_1992__DEBUT_DU_REGIME_DE_CROISIERE.pdf

                                              15-_JANVIER_1993_DERNIERES_PRESTATIONS_D’_ACSIA.pdf

                                               

                                               

                                               

                                              29. Informatisation de Télérama…

                                              Cet important projet lancé en 1985 fut une réussite et connut un certain retentissement. L’informatisation de Télérama, pour laquelle ACSIA avait la maîtrise d’oeuvre totale, était destinée à permettre à l’hebdomadaire de changer de maquette en passant d’une formule dite « à la française », par chaîne, à une formule « à l’américaine » selon les rendez-vous horaires de la soirée. Les journalistes furent formés à une relecture sur écran avec « bon à tirer » direct.

                                              Des réunions plénières furent tenues avec les journalistes conjointement par M. Bernard Roux, président de Télérama et M. Assabgui pour les convaincre d’accepter de réaliser eux-mêmes les mises à jour sur clavier et écran. Des modules de formation furent organisés par la suite. Le produit de la saisie était communiqué à la photocomposition par disquette, la connexion par voie de réseau se réalisait à travers un micro-centralisateur dédié. Les spécifications techniques du système (logiciel et matériel) furent définies et négociées avec leur fournisseur et les premières productions suivies en maîtrise d’oeuvre au jour le jour.

                                               

                                              1___NOTE___DU____27__MARS__1986.pdf

                                              2___NOTE__DU__23__AVRIL__1986.pdf

                                              4___NOTE___DU__25__JUIN__1986.pdf

                                              5___NOTE___DU__16__OCTOBRE__1986.pdf

                                              6___NOTE___DU__17__JUIN__1987.pdf

                                              7-__DIVERS.pdf

                                               

                                               

                                              30. … et du CNDP

                                              Le CNDP, « Centre national de documentation pédagogique », est la structure d’imprimerie et d’édition du Ministère de l’Education Nationale. Son automatisation s’inspira des principes et de l’architecture du système de Télérama. Le fonds des bandes de photocomposition fut négocié avec les imprimeurs sous-traitants ; les bandes furent intégrées dans une base de données exploitable sur écran, avec des délais infiniment raccourcis pour l’octroi par le chef de Cabinet de son « bon à tirer ». Le chef de Cabinet, comme le journaliste de Télérama, n’avait en effet que les mises à jour à relire.

                                               

                                              1_-_CAHIER__DES__CHARGES__DU__13__JANVIER__1988.pdf

                                              2-__PRECISIONS__FABREGUE__DU__23__SEPTEMBRE__1988.pdf

                                              3_-_RECETTE__TECHNIQUE__DU__16__MARS__1989.pdf

                                              4-__ETAT__D’AVANCEMENT__AU__27__JUIN__1989.pdf

                                              CNDP__PRESENTATION_DU_PROJET.pdf

                                               

                                               

                                              31. Audit informatique à la Croix-Rouge

                                              M. Assabgui fut appelé en consultation en 1988 par la Croix-Rouge dans le cadre d’une difficulté qui pouvait dégénérer en contentieux entre l’institution et IBM au sujet d’une configuration déjà acquise, mais posant d’importants problèmes d’installation dans les locaux de l’institution. Après une négociation de reprise du matériel à l’amiable par le constructeur, M. Assabgui livra en septembre 1988 un certain nombre d’analyses relatives aux fichiers rencontrés dans le cadre de l’audit.

                                               

                                              1-_EQUIPEMENT__DU__CENTRE____HENRY__DUNANT.pdf

                                               

                                               

                                              33. La Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille (CCIM)

                                              M. Assabgui réalisa plusieurs études pour la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille. La première porta sur la télématique de cette dernière, débordant quelque peu sur l’ensemble de la télématique régionale. La deuxième fut consacrée à l’amélioration de l’utilisation de la messagerie électronique développée par la Chambre de Commerce sur le Minitel. En effet la CCIM déplorait le fait que les messages qu’elle adressait aux élus ne fussent pas consultés par eux. Elle commanda alors à M. Assabgui une étude pour relier la messagerie au réseau de télécopie de la Chambre, plus familier aux utilisateurs. M. Assabgui intervint ensuite pour donner son expertise sur la visio-conférence et le réseau national à haut débit Numéris. Enfin il fut consulté sur une ébauche de projet de carte accréditive proposée par la société GEMPLUS.

                                              Au départ, l’aéroport de Marseille n’était qu’un service parmi les autres, à visiter et auditer. Mais très rapidement, la question de son équipement en télé-affichage (qui se posait depuis 1988), fit l’objet d’analyses approfondies aboutissant au projet « AMP » (décrit ci-après dans la cote 35).

                                               

                                              1-_REUNION__DU__4_OCTOBRE_1989_-_CADRAGE_DE_L’ETUDE.pdf

                                              2-__NOTE__DU__26_DECEMBRE_1989_-_PREPARATION_DU_COMITE_DE_PILOTAGE.pdf

                                              3_-_REUNIONS__ET__NOTES__DU_PREMIER__TRIMESTRE__1990.pdf

                                              4-_RAPPORT__DU__26_MARS_1990_-_ANALYSE_DETAILLEE__DE__L’EXISTANT.pdf

                                              5-_LE__RAPPORT__FINAL__DU_3_AVRIL_1990.pdf

                                              6-_LA_TELECOPIE_PREMIERES__ANALYSES_-_12_JUIN_1990.pdf

                                              7-_LA_TELECOPIE_-_ANALYSES__ET__PRECONISATIONS_-_26_SEPTEMBRE_1990.pdf

                                              8-_LA__TELECOPIE_-_LES__CARTES__FAX_-_27_MARS_1991.pdf

                                              9-__CARTE__ACREDITIVE__GEMPLUS_-_8_DECEMBRE_1992.pdf

                                              10-_LA__VISIO-CONFERENCE__A__LA__CCIM_-_18_FEVRIER_1992.pdf

                                              11-_NUMERIS_-_5_FEVRIER_1993.pdf

                                               

                                               

                                              34. Une première à l’Aéroport de Marseille Provence

                                              En 1989, une étude relative aux réseaux et à la télématique de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille avait amené M. Assabgui à se pencher sur les besoins de l’aéroport.

                                              La question se pose : « Pourquoi ne pas utiliser le X25, protocole du réseau national TRANSPAC ? ». On bénéficierait alors, pour les évolutions à venir des possibilités induites par l’avance des industriels nationaux, notamment ceux impliqués dans la télématique. L’idée fut de partir d’une base de données et d’un réseau, en « demandant » aux afficheurs de se plier aux protocoles standards des télécoms, alors que l’industrie des afficheurs dans les aéroports et à la SNCF était de manière très exclusive « entre les mains » de multinationales, constructeurs d’afficheurs à rouleaux sur la base de protocoles très particuliers d’affichage et commandés à partir d’un micro commandant un poste ou quelques postes seulement.

                                              Tout était à créer : le serveur, les décodeurs, les afficheurs, les applicatifs de réception des informations et ceux de formatage et de stockage des images, pour ne citer que les premiers préalables des études de faisabilité puis de réalisation qui s’en suivirent.

                                              A la naissance du système, en 1990, le logiciel de base du serveur fut celui du centre serveur télématique d’ACSIA, c’est-à-dire celui de SOFTEC ; les décodeurs, des PC standard dotés d’une carte graphique fournie par l’un des fournisseurs de terminaux de production de Vélizy ; les afficheurs, des télés Thomson ou Philips (à la SNCF, en « espace non protégé », elles furent enchâssées dans des caissons de protection contre la chaleur, le froid et le vandalisme).

                                              Suite au projet de téléaffichage de l’aéroport, fut mis en ligne un service de télématique : 3615 Envol, un service ouvert au public sur le réseau national d’horaires et d’informations générales.

                                               

                                              1-__LA_PROPOSITION_D’ETUDE_OCTOBRE_ET_NOVEMBRE_1988.pdf

                                              2-_L’ETUDE_COMPLETE_-_25_NOVEMBRE_1988.pdf

                                              3-_PRESENTATION_DE_L’ETUDE_A_L’AEROPORT_DECEMBRE_1988.pdf

                                              4-_SECONDE_PRESENTATION_DU_19-01-1989_AVEC_DETAILS_SUR_LA_QUALITE_GRAPHIQUE.pdf

                                              5-_SPECIFICATIONS_DETAILLEES_PAR_L’AEROPORT_-_JANVIER_1989.pdf

                                              6-__SPECIFICATIONS_DU__14_FEVRIER_1989_CONSTITUANT_LE_CAHIER_DES_CHARGES_DE_LA_CONSULTATION.pdf

                                              7-__LA__CONSULTATION__DU_22_FEVRIER_1989.pdf

                                              8-__LES__SOCIETES__CONSULTEES.pdf

                                              9-_DECISIONS_DE_L’AEROPORT_ET_DOSSIERS_DU__26_AVRIL_1989.pdf

                                              10-_DEFINITION_ET_LANCEMENT_D’UN_3614_ET_D’UN_3615_-_10_NOVEMBRE_1989.pdf

                                              11-_RECAPITULATION_SYNTHETIQUE_DU_25_JANVIER_1990.pdf