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Mourad ASSABGUI

 

Né à Alexandrie (Egypte), Mourad Assabgui rejoint la France à l’âge de 18 ans pour y suivre des études à Grenoble, grâce à une bourse du gouvernement français. Il arrive à Marseille avec pour seul bagage une valise et son violon. Il jouait déjà et déchiffrait, ce qui lui donna très tôt la passion du violon, de son répertoire et de celui de la musique de chambre.

Dès 1966, il participe à l’éclosion et au développement de l’informatique, au départ comme chercheur dans le domaine des nouveaux langages et des OS en cours de création à cette époque. Parmi près d’une quinzaine de publications techniques, son ouvrage sur les “langages machines” aux éditions Dunod est considéré comme le premier ouvrage de référence dans le domaine, et figure jusqu’aujourd’hui dans les bibliographies sur le sujet. Naturalisé français en 1965, Il est envoyé à Montréal comme coopérant technique en 1969 pour y créer (avec quelques un de ses collègues de Grenoble) le département informatique de l’Université.

Dès 1975, il s’installe rapidement à son compte comme conseil et à ce titre est à l’origine de plusieurs rapports fondateurs de services nationaux, tels que le Transfert des Données Sociales, ainsi que la responsabilité de l’informatisation de sociétés comme Télérama, le Courrier Picard, Monsieur Bricolage. Il exerce parallèlement des expertises et missions de conseil dans un grand nombre de secteurs : lancement du projet télématique de Vélizy, l’automatisation de la billetterie de l’Opéra, Chambre de Commerce de Marseille, Ministère de la Santé, Ministère de l’Industrie, …

En 1990, il met au point un procédé qui révolutionna l’affichage dans le monde des transports aériens et ferroviaires tant en France que dans un certain nombre de pays à l’étranger. Son système qui appartient à notre quotidien à la SNCF, consiste à afficher par réseau l’information en temps réel aux voyageurs (horaires, retards…) sur des écrans. Cela le conduisit à la troisième phase de sa carrière, le virage industriel de sa société. Son usine produisait tout à la fois le logiciel et le matériel avec une unité de contrôle qualité basée à Loches. Un problème de santé grave l’oblige à se séparer de son entreprise en 2012. Désormais, Il se consacre à sa passion première et pose avec son partenaire et ami, Régis Pasquier, les fondements d’une Maison de la Musique Française à Loches, ville à laquelle il est très attaché ainsi que son épouse depuis l’acquisition de leur première maison en 1982

 


Après des études de physiques (Grenoble 1961-66) Mourad Assabgui entame en 1966 sa carrière d’informaticien comme chercheur à l’IMAG (Institut de Mathématique Appliqué de Grenoble).

Il y étudie les systèmes d’exploitation et les compilateurs.

Cela le conduit à publier en 1972 chez Dunod un ouvrage consacré aux assembleurs qui connut une large diffusion notament auprès des étudiants de l’IMAG et de ceux de l’Université de Montréal. Mourad Assabgui va rester peu de temps au Canada (coopération militaire 1969-1971) mais c’est à partir de là que son activité va s’orienter vers trois domaines « de pointe ». La documentation automatique, les réseaux dont les premiers concepts venaient d’apparaître et les systémes de gestion de base de données.

Son parcours à partir de 1971, à la CII (1971-1972), chez Hachette (1973-1974), puis à la tête de la société ACSIA qu’il crée en 1975 (aujourd’hui ACECOR-COTEP), est enraciné dans cette culture informatique de base.

A cette époque les calculateurs étaient si peu fiable, leur performance si réduite que la mise en place de ce type d’applicatif demandait une maitrise de l’ensemble de la technologie.

Mourad Assabgui est chevalier de la légion d’honneur.

 

Son parcours (Cheminement chronologique projet par projet)                                                                                   Archive